Les conditions météorologiques de ces dernières semaines laissent craindre un retour de la crise sanitaire de 2017. Cette année, marquée par des pics de chaleur et des pluies intenses, reste une année noire pour les producteurs de fruits et légumes. Elle avait atteint un degré inédit de développement de maladies fongiques.
Alors que les années chaudes et humides vont être de plus en plus fréquentes, le collectif Sauvons les fruits et légumes interroge les pouvoirs publics : « Auront-ils demain à leur disposition l’ensemble des outils nécessaires à la lutte contre les maladies fongiques, qu’ils soient de synthèse (triazoles, strobilurines, SDHI, etc.) ou naturels (soufre, cuivre, etc.) ? Seront-ils clairement soutenus dans leurs choix agronomiques ? Auront-ils la visibilité réglementaire nécessaire sur l’emploi des substances phytosanitaires pour se lancer dans de lourds investissements ? »
Ne désarmons pas les #agriculteurs ! Variétés résistantes, outils d’aide à la décision, moyens de protection des plantes… @varlet_pierre nous explique pourquoi les producteurs ont besoin d’une boîte à outils complète pour lutter contre la tavelure qui ravage les vergers ! pic.twitter.com/0ykCOMRsWt
— CSFL (@csfldefrance) 11 juin 2019
Le collectif demande donc au ministère de l’Agriculture de développer impérativement la recherche scientifique afin de faire émerger « de nouvelles solutions et de nouveaux outils pour protéger les récoltes contre les attaques fongiques ». Il réclame que des moyens de luttes testés et validés soient mis à la disposition des producteurs afin de protéger leur culture.
(1) Pouvant altérer la fertilité ou le développement embryonnaire.