Encouragés par le plan de relance, les projets de plantation de haies se sont multipliés, mais toutes les demandes d’essences ne pourront pas être satisfaites. « C’est le cas chez nous de l’érable champêtre, par exemple, une espèce intéressante et bien adaptée à nos types de sol », indique Florent Brac de la Perrière, conseiller à la chambre d’agriculture du Cher.

Réenrichir sa haie

Un agriculteur confronté à une pénurie a plusieurs options. « Il peut laisser un emplacement libre dans son linéaire ou remplacer par une autre espèce, aux caractéristiques similaires, en choisissant parmi une liste d’essences que nous lui avons proposée, explique l’ingénieur. Il y a toujours de la mortalité de plants : dans deux ou trois ans, il pourra venir réenrichir sa haie avec des espèces qui auraient pu manquer lors du projet. »

Bien se préparer

Le sol doit être préparé en amont de la plantation. « Les conditions sont idéales, en ce moment, pour décompacter en profondeur, souligne le conseiller. Cette étape, qui peut se faire dès l’été, est importante pour que le plant s’implante bien. »

Le sol doit aussi être travaillé en surface, comme pour un semis. « Le paillage, notamment s’il s’agit d’un feutre à dérouler, est à installer dès maintenant. Il maintiendra la fraîcheur et évitera la concurrence avec les herbacées », complète-t-il.

J. P.