Les cotations du maïs, du blé et du soja avaient chuté vendredi dernier à la Bourse de Chicago après l’assassinat par les États-Unis du général iranien Qassem Soleimani lors d’un raid aérien en Irak. Les acteurs du marché s’inquiètent notamment des conséquences de cette attaque pour les flux de transports dans le monde.

Optimisme pour le soja

« Les tensions n’ont pas diminué ce week-end. Le Parlement irakien a voté en faveur d’une expulsion des troupes américaines et, en retour, (le président américain Donald) Trump a menacé l’Irak de sanctions », rappelle Mike Lung, de la maison de courtage Allendale. Dans ce contexte, le soja est reparti de l’avant, porté par l’optimisme sur le front sino-américain.

 

Selon les analystes d’Allendale, les investisseurs pourraient détourner leur attention des tensions au Moyen-Orient et se focaliser sur l’accord commercial partiel entre les États-Unis et la Chine. Une délégation chinoise doit se rendre le 15 janvier à la Maison Blanche pour signer ce texte sur lequel misent beaucoup les producteurs américains.

Des statistiques à la fin de la semaine

Les producteurs américains de soja espèrent relancer leurs exportations vers la Chine, qui ont pâti des surtaxes douanières imposées par Pékin. Le marché sera, par ailleurs, attentif à la publication vendredi du rapport mensuel du ministère américain de l’Agriculture sur l’offre et la demande de produits agricoles dans le monde (Wasde).

 

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le plus échangé, a terminé lundi à 3,8475 dollars, contre 3,8650 dollars vendredi (–0,39 %).

 

Le boisseau de blé pour livraison en mars, également le plus actif, a fini à 5,5000 dollars, contre 5,5450 dollars à la précédente clôture (–0,63 %).

 

Le boisseau de soja pour livraison en mars, le plus échangé, s’est établi à 9,4475 dollars, contre 9,4150 dollars vendredi (+0,29 %).