« L’annonce de tirs de missiles iraniens sur des bases américaines en Irak a causé une certaine volatilité sur l’ensemble des marchés financiers, et le marché des céréales n’y a pas échappé », remarque Monica Moehring, de la maison de courtage Allendale. « Mais ça s’est par la suite calmé. »

Rebond en fin de séance

Les marchés ont repris leur aplomb alors que le risque d’un embrasement semblait s’éloigner, le président américain Donald Trump jouant notamment la carte de l’apaisement en se disant prêt à la paix. « Combinée à des cours du blé en hausse en Europe, cette annonce a aidé les cours américains du blé à finir la journée en hausse », remarque l’analyste d’Allendale.

 

Les courtiers gardent malgré tout un œil sur la situation, tentant d’évaluer à quel point elle peut influencer les prix des matières premières. Les acteurs du marché se préparaient par ailleurs à la publication vendredi du rapport mensuel du ministère de l’Agriculture américain sur l’offre et la demande de produits agricoles dans le monde (Wasde).

Rapport retardé

Nombre d’observateurs misent sur un abaissement des estimations sur la production de maïs et de soja. Le rapport hebdomadaire sur les ventes de produits agricoles américains à l’étranger, habituellement publié le jeudi, sera retardé d’un jour en raison de la neige qui est tombée sur Washington mardi.

 

L’annonce d’une commande de 207 000 tonnes de maïs par des acheteurs étrangers dans le système rapportant au quotidien les plus gros achats n’a pas suffi pour redresser complètement les cours de la céréale.

 

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le plus échangé, a terminé mercredi à 3,8425 dollars, contre 3,8450 dollars la veille (–0,07 %).

 

Le boisseau de blé pour livraison en mars, également le plus actif, a fini à 5,5275 dollars, contre 5,5025 dollars à la précédente clôture (+0,45 %).

 

Le boisseau de soja pour livraison en mars, le plus échangé, s’est établi à 9,4725 dollars, contre 9,4400 dollars mardi (+0,34 %).