Au plus haut depuis cinq ans, les surfaces d’orge évoluent peu sur le territoire. Elles s’élèvent au total à 1,98 Mha pour 2020, en légère hausse par rapport à 2019.
Faible rendement
En revanche, la répartition entre les variétés varie sensiblement selon les régions. Ainsi, les surfaces consacrées aux orges de printemps ont quadruplé en Pays de la Loire et Bretagne, et doublé en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.
Globalement, les difficultés de semis des variétés d’hiver ont largement profité aux orges de printemps. Celles-ci progressent à 0,8 Mha (+ 160 000 ha), tandis que celles d’hiver perdent 125 000 ha, à 1,18 Mha.
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Le rendement moyen national (53 q/ha), le plus faible de ces cinq dernières années, abandonne plus de 17 q/ha sur un an. Les variétés de printemps sont les plus pénalisées, avec à peine 50 q/ha (- 20 q/ha) ; celles d’hiver sont à 55 q/ha (- 15 q/ha). La production totale régresse de 3,25 Mt, à 10,50 Mt.
Grâce à une bonne récolte en Espagne (+ 3,5 Mt, à 10,9 Mt), la production de l’UE à 27 se maintient à environ 55 Mt. De même, le volume mondial est stable, à 156 Mt selon l’USDA, malgré une récolte en baisse en Ukraine (- 1,5 Mt, à 8 Mt), compensée par celle, en hausse, de l’Australie (10,5 Mt).