« Le rendement national du blé tendre atteindrait 74 q/ha en 2021, soit une hausse de 8 % par rapport à 2020 et 4 % par rapport à la moyenne des dix dernières années, indiquent Arvalis et Intercéréales dans un communiqué datant du 9 juillet 2021, soit au tout début des moissons. Cette moyenne nationale masque des hétérogénéités régionales et des effets liés à la profondeur des sols, notamment dans le sud du pays. »

 

« Dans la moitié nord, les blés ont bénéficié d’une pluviométrie convenable et de températures relativement fraîches au cours du printemps, favorisant l’expression du potentiel des cultures mais entraînant des moissons plus tardives. Dans le Sud, l’hiver humide suivi de sécheresses parfois très intenses de la fin de février à la fin d’avril ont pu en revanche entamer partiellement ce potentiel », précise François Laurent, directeur de la recherche et du développement chez Arvalis.

 

Protéines équivalentes à 2020

En termes de qualité des grains, Arvalis estime que la teneur moyenne en protéines dans le blé tendre français atteindrait 11,6 % en 2021, une valeur équivalente à celle de 2020 et à la moyenne décennale. « Ce critère est déterminant pour satisfaire les exigences des marchés », complète l’institut.

Ces niveaux de rendement et de protéines devraient nous permettre d’approvisionner l’ensemble de nos clients en France et à l’international.

Jean-François Loiseau, président d’Intercéréales

Méthodologie d’Arvalis

La méthodologie de prévision utilisée par Arvalis repose sur trois approches complémentaires :

  • Les résultats issus de modèles agroclimatiques mis au point par l’institut ;
  • Les mesures et observations au champ sur des parcelles de blé tendre dans les principales régions de production : comptages d’épis, de grains, de leur poids et de leur teneur en protéines (plus de 150 mesures à l’échelle du pays) ;
  • L’expertise du réseau des ingénieurs régionaux de l’institut.