Le rendement des céréales atteindrait 5,56 t/ha, soit une augmentation de 0,7 % comparativement aux prévisions du mois d’avril. C’est ce qu’indique la Commission européenne dans son bulletin du 25 mai 2021.
Plus précisément, le blé tendre progresserait à 5,91 t/ha (+0,9 %) et celui du blé dur à 3,56 t/ha (+2,6 %). Le rendement des orges serait également en hausse, à 4,17 t/ha pour les variétés de printemps et à 5,89 t/ha pour celles d’hiver (+1 %). Le maïs grain serait stable (7,81 t/ha).
De son côté, le colza progresserait aussi, à 3,21 t/ha (+0,6 %). Le tournesol serait stable (2,21 t/ha).
Amélioration des perspectives en France notamment
Cette progression des rendements est due principalement selon la Commission, au fait que l’amélioration des perspectives pour la France, la Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie et plusieurs autres pays d’Europe centrale et méridionale a compensé les légères révisions à la baisse pour plusieurs pays plus au nord, ainsi que pour la Grèce.
Au cours de la période du 1er avril au 15 mai 2021, de grandes parties de l’Europe ont en été touchées par des vagues de froid sévères. Les événements les plus marquants sont survenus après la période de référence du Bulletin d’avril (20 avril 2021) et concernaient principalement le nord-ouest, le centre, l’est et le nord de l’Europe.
Peu d’impact du froid sur le rendement
La Commission européenne explique que « le principal impact du froid sur les cultures d’hiver a été un retard de la croissance et du développement phénologique et quelques dommages réversibles sur les peuplements de colza en fleurs, sans impact majeur sur le potentiel de rendement. » Dans le cas des céréales de printemps et les cultures d’été, l’émergence et le développement du couvert sont retardés les régions touchées.
Par ailleurs, les déficits pluviométriques survenus dans plusieurs régions de l’Union européenne ont peu ou pas d’impact négatif sur le potentiel de rendement, car dans la plupart régions, la teneur en eau du sol est restée à des niveaux adéquats et la demande d’évaporation était relativement faible. Les excédents de pluie dans d’autres parties de l’Europe ont principalement profité aux cultures en rétablissant les niveaux d’eau dans le sol.
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