« Nous ne voulons pas être les intermittents de la souveraineté alimentaire, a lancé Florence Nys, déléguée générale de l’Unifa (Union des industries de la fertilisation) lors de son assemblée générale le 16 juin 2022. Elle intervenait lors d’une table-ronde sur les perspectives du secteur des engrais dans le cadre du nouveau quinquennat.
Rôle clé du secteur de la fertilisation
« Dans un contexte de crise de la Covid et de la guerre en Ukraine, les entreprises du secteur ont démontré leur rôle essentiel et ont répondu présent. Il faut que la lumière qui a été mise sur notre secteur perdure dans le temps », insiste Florence Nys.
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Elle appelle aussi « les pouvoirs publics à favoriser l’ancrage territorial des industries des engrais et à éviter toute fermeture d’usine en France ». « Notre secteur a un maillage complet dans le territoire avec 34 entreprises et 77 sites, au contact des agriculteurs. L’objectif prioritaire doit être de maintenir cet ancrage qui a fait la preuve de son efficacité durant la crise », exprime la déléguée générale.
Soutenir les moyens de production
« Nous demandons un accompagnement de nos communications sur la valorisation de nos métiers », a également insisté Delphine Guey, nommée le même jour nouvelle présidente de l’Unifa. Elle souhaite aussi que le ministère de l’Agriculture soutienne les moyens de production des entreprises d’engrais, notamment pour celles qui veulent se développer en France.
Delphine Guey a mis aussi en avant les efforts des sites industriels pour produire des engrais bas carbone et la nécessaire formation des jeunes aux métiers de la fertilisation.