Près de 60 % de la sole de maïs était récoltée en début de semaine dernière. « Il y a un peu plus de retard que d’habitude », considère Thomas Joly, animateur filière maïs chez Arvalis. Les pluies des dernières semaines ont stoppé bon nombre de chantiers, comme en Rhône-Alpes. Les régions les plus avancées restent l’Île-de-France, le Centre-Val de Loire et le Poitou-Charentes.

 

Contrairement à l’an dernier, où les maïs affichaient souvent des humidités aux normes, en 2019, elles demeurent plus classiques, donc plus élevées. La culture a été affectée par des ravageurs en début de cycle (taupins, mouches, corvidés…) puis par les stress hydrique et thermique. Ces derniers sont intervenus fin juin et fin juillet, au moment de la floraison, lorsque la plante est la plus fragile. On a donc observé des défauts de fécondation.

Hétérogénéité

En maïs pluvial, les résultats vont de 2 à 3 t/ha jusqu’à plus de 9 t. En irrigué, les restrictions ont impacté les rendements de la même manière. Au 23 octobre, le rendement national était estimé à 89,3 q/ha (93,2 q/ha en 2018 et 96,7 sur 2014-2018), pour une production qui serait de 12,3 Mt (après le transfert de 50 000 ha vers le fourrage).

Céline Fricotté