Michèle Rivasi fait partie des quatre eurodéputés Verts/ALE (Alliance libre européenne) qui ont annoncé ce 1er juin 2017 avoir saisi la Cour européenne de justice (CJCE) concernant la question du glyphosate. « Nous espérons que cette procédure aboutira in fine à une jurisprudence emblématique, qui, à l’avenir, incitera les agences européennes à privilégier la transparence au secret commercial dès qu’il s’agira d’évaluer scientifiquement des substances potentiellement néfastes pour la santé et l’environnement », écrit-elle dans un communiqué de presse.
Changement de règlement intérieur
« Toutefois, le combat contre le glyphosate et pour la transparence ne doit surtout pas s’arrêter à ce procès voué à durer plusieurs années », insiste la parlementaire. Selon elle, « il faut impérativement modifier le règlement intérieur des agences européennes pour que celles-ci n’utilisent plus que les études appartenant au domaine public, comme le fait le Circ (Centre international de recherche sur le cancer, NDLR) ». Cet organe de l’OMS avait tiré une conclusion opposée à l’Efsa en mars 2015.
Michèle Rivasi juge nécessaire « de mettre un point d’arrêt à l’immixtion des industries agrochimiques dans les politiques de santé publique » et incite les citoyens européens à « agir dès maintenant en signant l’initiative citoyenne européenne #stopglyphosate. »
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