Après l’année climatique exceptionnelle vécue en 2016, la Coordination nationale de défense de la semence fermière (CNDSF) tenait à souligner « l’énorme travail » réalisé par les trieurs à façon, notamment pour trier les petits grains. « Nous dénonçons la communication mensongère des semenciers qui ont surfé sur les craintes et ont mis en doute la qualité des semences récoltées dans le but de vendre des semences certifiées, s’est exclamé Philippe Ribault, président de la CNDSF, lors d’un point presse le 28 février 2017 au salon de l’agriculture. Cependant, le bon sens paysan a repris le dessus à l’automne 2016. La preuve : le taux d’utilisation des semences de ferme en céréales à paille a progressé. »

Orientation de la recherche

Pour 2017, les représentants de la Coordination rurale et du Modef, qui font partie de la CNDSF, souhaitent intégrer le Gnis afin de « participer à l’orientation de la recherche de cette structure, et décider de l’utilisation des 0,7 € de CVO prélevés sur chaque tonne de céréales vendues ». Une position non partagée par la Confédération paysanne.

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