. « Faute d’une recherche ouverte à toutes les techniques issues des biotechnologies, alors que les nouvelles technologies d’édition des génomes offrent des perspectives considérables, la filière semencière française perdra de sa compétitivité et sera menacée de ne plus figurer dans la cour des grands », explique l’AFBV dans son communiqué du 23 février 2017.

 

Pour des essais en plein champ

Les questions concernent notamment les budgets de la recherche publique, les essais en plein champ, la réglementation européenne sur les biotechnologies. L’association constate que « les chercheurs français en génétique végétale sont découragés par les multiples obstacles qui se dressent devant eux et qui les empêchent notamment d’expérimenter en plein champ. La recherche publique d’amont ne bénéficie plus du soutien clair et déterminé des pouvoirs publics. »

 

L’AFBV regrette également que « les pouvoirs publics français manifestent tant de réticences, voire d’oppositions, à l’égard des récents progrès des biotechnologies végétales. Il est également dommageable qu’au niveau européen, les pouvoirs publics français participent au blocage des adaptations réglementaires qui sont nécessaires pour permettre le développement de ces progrès technologiques. » Les réponses des candidats seront consultables sur le site de l’AFBV.

[summary id = "10024"]