Si les conditions de culture au niveau national sont en moyenne stables d’une semaine sur l’autre, du 25 mai au 1er juin 2020, elles restent largement dégradées par rapport à la campagne précédente, rapporte le bulletin Céré’Obs de FranceAgriMer, publié le 5 juin 2020.
L’état de l’orge d’hiver contrasté
Plus localement, la proportion de cultures dont l’état est jugé mauvais, voire très mauvais, est élevée. C’est le cas de 30 % du blé dur en Auvergne-Rhône-Alpes. En Bourgogne-Franche-Comté, 35 % de l’orge d’hiver, 30 % du blé tendre et 28 % de l’orge de printemps sont aussi concernés. Dans les Pays de Loire, plus d’un quart de la superficie d’orge d’hiver, de blé tendre et de blé dur est dans un état mauvais, voire très mauvais.
Dans le Grand Est, c’est l’orge d’hiver qui est touchée par de mauvaises conditions de culture : 28 % des surfaces en Champagne-Ardenne et 30 % des surfaces en Lorraine. Ce n’est au contraire pas le cas dans les Hauts-de-France où la proportion d’orge d’hiver en conditions bonnes à très bonnes est plus élevée que la moyenne nationale, à 78 % contre 52 %.
Fin des semis de maïs
Les notations nationales indiquent par ailleurs que le blé tendre comme le blé dur et l’orge d’hiver ont épié, avec une avance allant d’une semaine (pour l’orge d’hiver et le blé dur) à 12 jours (pour le blé tendre). Le stade de l’ épiaison a également progressé sur une semaine en orge de printemps, passant de 36 % à 72 % de la surface.
Les semis de maïs sont désormais terminés et 67 % des surfaces de la culture sont au stade des 6-8 feuilles visibles. FranceAgriMer estime que 85 % du maïs est en conditions bonnes à très bonnes, soit deux points de plus qu’en 2019 à date.