« Ce sont actuellement près de 450 000 tonnes de céréales qui sont bloquées dans les ports français (Dunkerque, Rouen, La Pallice, Montoir, etc.) qui représentent l’équivalent de 100 millions d’euros », indique Intercéréales, dans une lettre adressée aux pouvoirs publics le 20 janvier 2020 et partagée sur les réseaux sociaux.

 

Année de reconquête

« La situation devient dramatique pour les exportations de céréales alors que nous sommes dans une année de reconquête, et le pire reste à venir avec les opérations de “ports morts” annoncées », indique l’interprofession. Celles-ci ont recommencé le 22 janvier au soir et dureront trois jours. Intercéréales regrette que les clients étrangers « commencent à se positionner sur des origines alternatives : Nord-Europe, Baltique et mer Noire ».

 

Selon elle, les expéditions sont compliquées par la suppression des escales françaises par les compagnies maritimes. Les livraisons sont également impactées, « ce qui pénalise lourdement le secteur de l’alimentation animale avec des entreprises au bord de la rupture, voire arrêtées ».

 

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