Dossier Simplifier l’utilisation pour améliorer la qualité de travail
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Afin de changer de rouleau en fonction des conditions, les démontages rapides et pratiques se généralisent.
Augmentation du parcellaire, meilleure adéquation entre les conditions de travail et du sol et le rouleau, ou encore volonté de réduire les charges de mécanisation en limitant le nombre de rouleaux présents sur la ferme : tous ces facteurs plaident en faveur d’un changement rapide, voire d’un démontage des rouleaux, lorsque les conditions extrêmes imposent de travailler sans cet élément de finition sur des outils lourds de type finisher.
Il faut dire que ces deux opérations s’avèrent particulièrement fastidieuses, voire impossibles si l’entraxe n’est pas le même d’un outil à l’autre.
Une seule personne
Le système le plus abouti est le prototype dévoilé par Lemken à Agritechnica. Concrètement, le rouleau n’est pas vissé mais verrouillé sur l’outil au moyen d’axes et de boulons. Les points d’ancrage sont placés au niveau du centre de gravité du rouleau, ce qui simplifie sa manutention. Il est posé au-dessus de l’outil, jusqu’à ce qu’il repose contre la butée inférieure et qu’il soit verrouillé avec le boulon.
Une seule personne dotée d’un chargeur frontal ou d’un télescopique suffit pour réaliser l’opération.

Avec les outils semi-portés de grande largeur, il est tentant de tourner sur le rouleau afin d’économiser le temps de montée et de descente des roues en bout de champ. La plupart des constructeurs déconseillent cette pratique, qui use très rapidement les paliers. Väderstad propose une solution pour tourner sur le rouleau en préservant l’intégrité de son système d’entraînement : les paliers sont montés sur Silentbloc. Le chauffeur choisit de réaliser des fourrières courtes en tournant sur le rouleau, ou de pratiquer de façon plus traditionnelle en baissant le chariot de roues.