Météo
2019, troisième été le plus chaud
réservé aux abonnés

Les températures élevées enregistrées durant la saison estivale conjuguées au déficit de précipitations placent l’été 2019 derrière ceux de 2003 et 2018, qui avaient également été caniculaires.
L’été 2019 a été marqué par deux vagues de chaleur qui ont concerné l’ensemble du pays. Elles ont été assez courtes à l’échelle de la France (six jours) mais exceptionnelles par leur intensité. Ainsi du 25 au 30 juin, la canicule a été remarquablement précoce et le nouveau record absolu en France métropolitaine a été enregistré le 28 avec 46°C en Occitanie.
Puis, du 21 au 26 juillet, le mercure a souvent dépassé 40°C sur la moitié nord du pays et de très nombreux records absolus ont été battus. Avec une température moyenne sur le pays de 29,4°C, le 25 juillet a été la journée la plus chaude enregistrée en France, ex-æquo avec le 5 août 2003, apprend-on dans une note de Météo-France publiée le 28 août.

Derrière 2003 et 2018
Excepté de la Bretagne à la frontière belge et au pied des Pyrénées, les maximales ont généralement dépassé 30°C durant plus de 20 jours.
En moyenne sur la saison et sur la France, la température devrait être supérieure à la normale (moyenne de référence : 1981-2010) de 1,7°C, plaçant 2019 au troisième rang des étés les plus chauds, derrière 2003 (+3,2°C) et 2018 (+2°C).
Précipitations très variables
La pluviométrie a été très contrastée. De violents orages se sont accompagnés de pluies intenses dans plusieurs régions, de la Corse au Jura, en passant par l’Auvergne (l’excédent dépasse 20 %). Les précipitations ont été plus conformes à la saison sur la façade ouest, bien qu’excédentaires sur la Bretagne et le sud de l’Aquitaine.
En revanche, du Nord-Est au Limousin ainsi que du Languedoc à la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), le déficit pluviométrique, généralement supérieur à 30 %, a localement dépassé 60 %. Ce déficit associé aux fortes températures a ainsi contribué à un assèchement important des sols superficiels. En moyenne, sur la France et sur la saison, la pluviométrie est à ce jour déficitaire de plus de 10 % (moyenne de référence : 1981-2010).

Le pays baigné de soleil
L’ensoleillement a été excédentaire (moyenne de référence : 1991-2010) sur l’ensemble du pays. Avec un excédent souvent supérieur à 20 % sur le nord et le centre de l’Hexagone, il a parfois dépassé les valeurs remarquables enregistrées en 2003 et 2018 avec, par exemple, à ce jour 795 heures à Paris-Montsouris, 824 heures à Blois (Loir-et-Cher) et 841 heures à Orléans (Loiret). Il a été plus conforme à la saison sur la Région Paca et la Corse.