L’agriculture urbaine en recherche de rentabilité
Selon le cabinet IDTechEx, spécialisé dans l’étude des marchés, l’agriculture urbaine séduit les investisseurs. Depuis 2015, le secteur a levé plus d’un milliard de dollars dans le monde. Néanmoins, la réussite de certains projets comme l’AeroFarms (entreprise américaine spécialisée dans l’aéroponie) ne doit pas cacher une réalité plus difficile. Selon IDTechEx, le secteur enregistre un grand nombre de dépôts de bilan, dans tous les pays.
Les entreprises ont notamment du mal à couvrir les coûts liés au maintien d’un environnement contrôlé 24 heures sur 24. L’autre difficulté concerne les besoins en main-d’œuvre, plus élevés que pour la même culture sous serre ou en plein champ. Certaines fermes verticales optent pour des solutions entièrement automatisées, mais la rentabilité est là aussi difficile à trouver. Pour le moment, l’enthousiasme des investisseurs maintient de nombreuses structures à flot, faute de rentabilité.
Des webinaires gratuits pour découvrir MyEasyFarm
La plateforme de gestion parcellaire MyEasyFarm propose de suivre des présentations et démonstrations en ligne d’une heure, au moins jusqu’au 16 juin 2020. Pour s’inscrire, il suffit de suivre ce lien : app.myeasyfarm.com/register.
Biotalys à l’assaut du marché américain
Spécialiste du biocontrôle, la start-up belge Biotalys vient de lever 10 millions d’euros et accueille à cette occasion un nouvel actionnaire, l’investisseur américain Novalis LifeScience. La jeune entreprise utilise des petites protéines qui s’attaquent à la membrane cellulaire des champignons présents sur les cultures. L’avantage de la technologie employée est sa facilité de mise en œuvre pour un faible coût. Le belge espère sortir sa solution en 2022 sur le marché des fruits et légumes américain, puis européen.
Khiko gère les alertes nocturnes à votre place
L’un des freins à l’investissement dans les solutions connectées est la crainte de ne pas voir les alertes nocturnes. Le spécialiste des capteurs agricoles connectés Khiko propose un service premium appelé Khiko Call qui appelle le chef d’exploitation sur son portable lorsqu’une alerte est émise par l’un des capteurs par SMS, couriel ou notification. Le service peut fonctionner en mode 24h/24 si l’agriculteur craint de ne pas entendre l’alerte, en mode nuit de 22h00 à 7h00 du matin, ou tout simplement être désactivé pour ne pas être dérangé. Ce service coûte 3 € par mois.
Ca ne peut pas marcher. Laissez l'agriculture (la vraie) aux agriculteurs et faites en sorte qu'ils soient rémurés pour leur travail, "indispensable" si l'on écoute les propos récents de nos politiques (des mots, toujours des mots, mais c'est tout).