Enquête
Ils traquent les dégâts de sangliers dans les maïs
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Depuis le 19 octobre, déjà 601 agriculteurs ont répondu intégralement au questionnaire lancé par Arvalis, l’AGPM et la FNPSMS. L’ambition est de proposer de nouveaux protocoles pour protéger le maïs, notamment en début de cycle.
Arvalis, l’AGPM (1) et la FNPSMS (2) ont lancé cette enquête le 19 octobre 2019. Elle vise à connaître les pratiques des agriculteurs pour limiter les dégâts de sangliers dans les maïs et à mesurer leur niveau de satisfaction.
Déjà 601 réponses complètes
Au 4 novembre, Jean-Baptiste Thibord, ingénieur chez Arvalis en charge de l’enquête, dénombrait déjà « 601 réponses complètes ». Ainsi, le questionnaire en ligne et anonyme « ouvert jusqu’à la mi-novembre pour laisser le temps aux agriculteurs de répondre » interroge sur divers points :
- L’ampleur des dégâts constatés sur les cultures de maïs récoltées en 2019 ;
- Le nombre de parcelles touchées ;
- La période des attaques ;
- Les techniques de protection auxquelles l’exploitant a eu recours, etc.
Protéger le maïs en début de cycle
L’objectif est, pour les agriculteurs, de partager leur expérience et de découvrir celle des autres. Les solutions qui paraissent les plus efficaces pourront être expérimentées par Arvalis.
« En 2019, des protocoles ont déjà été testés. Pour 2020, l’objectif est d’avancer sur l’acquisition de références, précise Jean-Baptiste Thibord. Il semble qu’il y ait une forte demande sur la protection du maïs en début de cycle contre ce fléau que sont les sangliers. Nous verrons si l’enquête le confirme. »
(1) Association des producteurs de maïs.
(2) Fédération nationale de la production des semences de maïs et de sorgho.