Résidus chimiques
En 2020, « très peu de non-conformités » ont été relevées à l’abattoir
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Les résultats du plan de contrôle des résidus chimiques des animaux de boucherie, réalisés par la Direction générale de l’alimentation (DGAL) au cours de la campagne de 2020, viennent de paraître. « Très peu de non-conformités ont été observées », indique Culture Viande, le syndicat des entreprises françaises de l’abattage-découpe.
Au cours de la campagne de 2020, 25 547 échantillons ont été prélevés à l’abattoir pour recherche de promoteurs de croissance, de substances interdites ou indésirables type chloramphénicol et d’hormones (34 % des prélèvements), ainsi que de résidus de médicaments vétérinaires type antibiotiques et anti-inflammatoires (33 % des prélèvements).
Ces prélèvements ont été réalisés par la DGAL dans le cadre du plan de contrôle des résidus chimiques des animaux de boucherie. « Très peu de non-conformités ont été observées », relève Culture Viande, qui a relayé les résultats dans sa lettre hebdomadaire publiée le mardi 18 janvier 2022.
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Quelques traces de résidus de médicaments vétérinaires
- En bovins, les 21 non-conformités font suite à des prélèvements ciblés réalisés à l’abattoir. Leur proportion globale reste faible (0,12 %) et en légère diminution par rapport à 2019. « Le groupe de substances présentant le plus de non-conformités semble être celui des antibiotiques (17 non-conformités) suivi des anti-inflammatoires mais c’est également dans ce groupe que le ciblage des prélèvements est le plus fréquemment réalisé », note Culture Viande.
- En porcs, les 9 non-conformités (dont 7 antibiotiques et assimilés) font aussi suite à des prélèvements réalisés à l’abattoir. « Les critères de ciblage indiqués sont, la plupart du temps, pertinents (présence de traces d’injection, de lésions (abcès) ou conformation particulièrement bonne de l‘animal). » La proportion globale de non-conformités « est très faible » (0,09 %).
- En filières ovine, caprine et équine, « les proportions globales de non-conformités sont faibles (respectivement 0,83 % et 0,8 %) et stables depuis 2017 », indique Culture Viande.