Lait
Une industrie plus que jamais mondialisée
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Selon la Rabobank, « les économies d’échelle et la fabrication de produits à plus longue durée de conservation induisent une internationalisation des transformateurs ».
« La production de beurre, de fromages et d’ingrédients secs nécessite un positionnement davantage mondialisé des industriels », estime la banque néerlandaise Rabobank, dans une publication du 26 juillet 2018. « Auparavant, les procédés de production, de transformation et de consommation du lait restaient dans un périmètre local, en particulier pour marchés dominés par le lait liquide. »
Fusions et acquisitions en hausse
Si la nature des produits fabriqués évolue, cette internationalisation est également le fruit de fusions et d’acquisitions, « en hausse dans le secteur laitier en 2017, à l’instar d’autres secteurs », précise la Rabobank.
En la matière, les entreprises françaises se sont récemment illustrées par leurs investissements aux États-Unis. Lactalis a successivement acquis le californien Karoun en mai 2017, le leader américain du yaourt bio Stonyfield en août 2017 (racheté à Danone, NDLR), et le spécialiste de l’ultra-frais Siggi’s en janvier 2018. De son côté, Danone a acquis le spécialiste du bio WhiteWave en avril 2017.