Conjoncture
Les abattages de gros bovins se rétractent à nouveau en avril
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Les abattages de bovins ont fléchi de 2 % en avril 2022 par rapport à leur niveau de 2021, sur la même période. L’offre d’animaux reste déficitaire sur les marchés français et européen.
En avril 2022, l’offre de gros bovins abattus, toutes catégories confondues, se retrouve une nouvelle fois à des niveaux inférieurs à ceux des années précédentes. Dans le détail, les abattages de vaches laitières chutent de 9,5 % en nombre de têtes sur un an, calcule Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans sa dernière note d’Infos rapides publiée le 27 mai 2022.
À cette baisse s’ajoute celle des poids de carcasse (–10,5 %), «en raison du coût élevé de l’aliment et d’une demande tellement forte qu’elle presse les sorties avant une finition optimale », explique l’Institut de l’élevage.
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Seuls les abattages de vaches allaitantes augmentent
Sur cette période, seuls les abattages de vaches allaitantes sont en hausse de 2,1 % en nombre de têtes et en poids, signe que la décapitalisation se poursuit.
La production de bovins mâles de 8 à 24 mois est en léger repli de 0,4 % en nombre de têtes et de 1,1 % en poids sur un an.
En veaux de boucherie, l’offre abattue fléchit de 0,8 % en nombre de têtes et de 1,3 % en poids en comparaison à avril 2021.
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