Bien-être animal
Manifestations devant l’abattoir de Limoges

L’association L214 a convié ses sympathisants à protester contre l’abattage des vaches gestantes. Elle assure avoir recueilli par pétition 138 000 signatures pour interdire cette pratique.
Le samedi 26 novembre 2016, selon l’AFP, quelque 300 personnes ont manifesté à Limoges contre les maltraitances animales. Les militants se sont déplacés à l’appel de l’association L214, celle-là même qui diffusait début novembre une vidéo choc sur l’abattage de vaches en gestation dans cet abattoir municipal.
Le lanceur d’alerte présent
« La lutte vient juste de démarrer, ce n’est pas fini ! a lancé Mauricio Garcia-Perreira, l’employé de l’abattoir qui a filmé les images rendues publiques par L214. Ils continuent à tuer des vaches pleines ! Depuis que j’ai dénoncé [ces faits], ils ont tué des vaches pleines et ils vont continuer ! On va se battre pour arrêter ça. »
Dans la foule, ça n’est pas l’abattage des femelles gestantes qui pose problème, mais la mort de l’animal quel qu’il soit. « Stop au cauchemar, fermons l’abattoir », scandaient les manifestants dans les rues de la ville. Se sont greffés au cortège les opposants au projet de ferme des 1 000 veaux dans la Creuse.
350 000 € d’ici 2017
L’AFP indique qu’une délégation a été reçue par Rémy Viroulaud (LR), l’élu en charge de l’abattoir municipal. Ce dernier a reçu une motion demandant que « cessent immédiatement les actes de cruauté commis à l’abattoir », que « le box d’immobilisation des bovins soit remplacé pour permettre un étourdissement efficace » et que « l’abattage des femelles gestantes soit interdit dans l’attente d’un texte national ». Il se serait engagé à verser 350 000 € d’ici 2017 pour le remplacement du box d’immobilisation.