Grandes cultures
« Réorienter la production vers la demande française »
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Pour la Confédération paysanne, les agriculteurs en grandes cultures doivent viser plus de qualité et s’adapter à la demande intérieure pour retrouver du revenu.
La Confédération paysanne a profité de sa présence au salon Innov-Agri à Ondes (Haute-Garonne), ce 7 septembre, pour aborder le volet du revenu dans les grandes cultures.
« Il faut arrêter avec la vocation exportatrice », a attaqué Cécile Muret, secrétaire nationale du syndicat. Pour elle, l’avenir de la filière des céréales se trouve dans une production de qualité à destination de la France. « Le marché européen et de proximité avec la rive sud de la Méditerranée peut être une solution aussi », ajoute Gilles Menou, porte-parole de la section du Centre-Val de Loire.
Plus de protéine végétale
Les deux représentants syndicaux prônent la diversification dans la protéine végétale, notamment à destination de la consommation humaine. « Il y a quelque chose à faire, c’est un segment à l’abri du marché international. Il faudrait que nos outils de production structurent les filières autour de ces produits-là », analyse Gilles Menou.
Des propositions pour les États-généraux de l’alimentation
« On est le maillon le plus faible, il faut qu’on soit protégé par la loi », assure Cécile Muret, qui siège pour la Confédération paysanne aux États-généraux de l’alimentation. Elle voudrait que cet évènement débouche sur la mise en place d’une législation qui interdit à l’aval d’acheter les productions agricoles en dessous de leur coût de revient.