La conclusion d’un accord de « phase 1 » entre les États-Unis et la Chine, dans le conflit commercial qui les oppose depuis novembre 2017 et dont la signature est intervenue le 15 janvier a conféré une orientation haussière aux cours mondiaux dans un contexte de demande très soutenue.
À l’issue de son conseil spécialisé des grandes cultures qui s’est tenu le mercredi 15 janvier, FranceAgriMer dresse un bilan de l’état des marchés des céréales.
La France bien positionnée en blé tendre
Les prix mondiaux du blé se sont nettement appréciés en novembre dans un contexte de demande très dynamique notamment pour les blés européens compétitifs. Les origines de la mer Noire sont également en nette hausse avec l’appréciation de la hryvnia ukrainienne et du rouble.
Il convient de noter qu’en Russie, les semis d’hiver ont été soumis à un mois de décembre très sec et à un manque d’humidité des sols. En Argentine, le gouvernement a publié un décret qui acte la hausse de la taxe à l’exportation pour le blé (15 % au lieu de 7 % précédemment).
En orges, peu de changements, le marché est resté très calme en décembre. Du côté du maïs, les prix sont en progression d’un mois sur l’autre, alors que la récolte française a peiné à se terminer. Du côté du blé dur, les prix restent très élevés par rapport à l’année dernière mais sont en retrait par rapport aux envolées du début de la campagne : les inquiétudes sur la qualité des céréales canadiennes sont partiellement apaisées faisant suite aux publications du Canada sur la qualité des grains du Saskatchewan.