Avec la baisse de la production et au déficit de l’offre, le prix du chou-fleur reste supérieur à l’année précédente et à la moyenne sur cinq ans. Les surfaces sont en légère hausse sur un an, mais en baisse par rapport aux cinq dernières années.
Sur un an, les cours du début de la campagne de 2020-2021 (primeur) sont également restés très fermes jusqu’à la fin de juillet en raison notamment d’un déficit de l’offre et de la crise sanitaire du Covid-19. La demande s’active régulièrement à la faveur des périodes de fraîcheur.
En été, les prix sont très volatils et des crises conjoncturelles ont eu lieu à la fin de juillet et à la fin d’août (du 28 juillet au 3 août et du 24 au 27 août) lorsque les volumes étaient trop importants pour une consommation peu active, le chou-fleur étant un produit emblématique de l’hiver.
Cependant, en tendance, les prix augmentent au cours de ces mois de creux de production grâce à une bonne valorisation du chou-fleur breton à l’exportation à destination de l’Allemagne.
Un excédent commercial qui se dégrade
En octobre, les prix sont supérieurs de 110 % à ceux de 2019 et de 50 % par rapport à leur moyenne quinquennale. En cumul de juin à septembre 2020, la France a exporté 5 600 tonnes (–33 % sur un an) de choux-fleurs et brocolis et en a importé 5 700 tonnes (–10 %). Le solde commercial, quasi à l’équilibre en septembre 2020 (–100 tonnes), se dégrade de près de 100 % sur un an.
Production en recul mais surface en hausse sur un an
La production nationale de choux-fleurs atteindrait 229 625 tonnes, avec un retrait estimé à près de 4 % sur un an et de 15 % par rapport à la moyenne de 2015 à 2019. Selon les premières estimations pour la campagne de 2020-2021, au 1er novembre 2020, la surface implantée en choux-fleurs couvrirait de 15 478 ha, soit une hausse de 2 % sur un an, mais une diminution de 6 % par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes. Les Hauts-de-France afficheraient une nette augmentation de leur surface tandis que celle du bassin Ouest serait stable.