Bovins vifs
+10 % d’exportations vers l’Italie en 2016
Les 9 et 10 février 2017 s’est tenue la 32e rencontre annuelle franco-italienne sur les échanges de bovins vifs, à Vérone. L’occasion de renforcer les liens entre services de l’État et entre partenaires commerciaux français et italiens.
L’Italie représente le premier débouché français des exportations de bovins vifs. La France, quant à elle, approvisionne le marché italien à plus de 95 %. Les rencontres annuelles franco-italiennes sont donc primordiales pour les deux pays.
Devant le recul du nombre de non-conformités (identification, conditions de transport…), les services vétérinaires italiens ont témoigné de leurs appréciations pour les efforts fournis par leurs homologues de la direction générale de l’alimentation en matière d’échanges d’information. Ils ont également salué l’utilisation du logiciel européen Bovex et la mise en place des vétérinaires officiels privés, à la suite de la disparition de la procédure de cocertification. Ces derniers réalisent et signent les certificats sanitaires accompagnant les lots d’animaux vifs destinés aux échanges intra-UE.
La déconsommation est plus forte en Italie
France et Italie sont confrontées à une diminution de la consommation de viande bovine. Le phénomène est plus accentué chez notre voisin transalpin. La table-ronde qui a clôturé la rencontre a permis un échange sur les leviers à activer pour freiner le phénomène. Les outils de communication mis en place par l’interprofession française lui donnent un temps d’avance. L’Italie pâtit d’un manque de stratégie sur le sujet. À l’heure actuelle, les filières italiennes n’ont ni budget, ni interprofession pour porter une contre-offensive.