Pour mieux valoriser les cultures produites en agriculture de conservation, l’Apad réfléchit à la mise en place d’une filière spécifique. « Nous nous posons des questions car nos adhérents souhaitent valoriser leurs efforts jusqu’à la commercialisation. Des acteurs se sont déjà engagés dans cette dynamique, malheureusement, sans les agriculteurs. Notre volonté est que les producteurs restent aux commandes », souligne Benoît Lavier, président de l’Apad.
Définir clairement l’agriculture de conservation
L’association a présenté les premières pistes de réflexion sur les conditions de réussite de cette filière, devant 200 personnes, le 1er février, au lycée de Fondettes, dans l’Indre-et-Loire. L’étude complète, commanditée par le ministère de l’Agriculture et réalisée par l’Apad, devrait être livrée en juin.
Une des conditions est de définir clairement l’agriculture de conservation des sols au travers d’un cahier des charges. Bien que de nombreux acteurs de l’amont et l’aval de la filière aient répondu à l’enquête, aucun consensus ne ressort, pour l’instant, sur la mise en place d’un label ou d’une certification.