Le rendement moyen français en blé tendre s’établit cette année à 76,1 q/ha contre 69,8 q/ha l’an dernier. Il est supérieur de 8,2 % à la moyenne quinquennale 2014-2018, et de 4,5 % à sa moyenne olympique 2014-2018 qui atteint 72,8 q/ha. C’est ce que révèlent les premières estimations du service statistique du ministère de l’Agriculture au 1er août 2019.

L’Île-de-France revient dans le top 10

Les Hauts-de-France, l’Île-de-France et la Normandie occupent les dix premières places des départements avec les meilleurs rendements. Le Grand Est cède sa place sur le podium à l’Île-de-France. La Saône-et-Loire et les Pyrénées Atlantiques enregistrent la meilleure progression entre 2018 et 2019 : + 20 q/ha. À l’inverse, le Puy-de-Dôme dévisse de 13 q/ha.

 

La Somme reste le département qui consacre la plus grande surface au blé tendre : 192 600 ha cette année contre 189 900 ha en 2018. Elle devance l’Aisne de presque 8 300 ha, et le Pas-de-Calais avec ses 171 700 ha. Ces trois départements des Hauts-de-France sont talonnés par la Marne avec 167 540 ha et l’Eure-et-Loir avec 164 310 ha.

(1) En excluant le rendement le plus élevé, 79,3 q/ha en 2015, et le plus faible, 53,7 q/ha en 2016.