L’acteur Guillaume Canet continue son chemin de croix en faveur du bien-être animal avec la diffusion, le 18 août 2019, de la vidéo d’un élevage de poulets, sur ses comptes Facebook et Instagram. La source de la vidéo n’est pas citée. Mais le reportage semble cette fois-ci ne pas avoir fait l’objet d’une effraction, et les deux éleveurs apparaissent libres de répondre aux questions qui leur sont posées.
« Une méthode expéditive »
« L’éleveur a accepté de nous montrer comment se fait l’enlèvement de ses volailles. On appelle ça un ramassage », indique une voix off. Les images montrent « une sorte de moissonneuse-batteuse dans laquelle on embarque les volatiles vers des caisses dans lesquelles ils ont jeté […], poursuit cette même voix off qui n’est pas celle de l’acteur. Avec une cadence de 10 000 poulets ramassés à l’heure, les volatiles ne sont pas ménagés. […] La méthode est expéditive, le spectacle difficilement soutenable. »
Des ténébrions en action
La vidéo dénonce les conditions sanitaires de ce type d’élevage. « Certaines bêtes semblent malades, d’autres sont mortes victimes d’infection causée par toutes sortes de bactéries. » Interrogé sur les insectes coléoptères qui jonchent le sol du hangar, au milieu des poulets, l’éleveur répond : « Ça, il ne faut pas en parler. Ce sont des ténébrions. »
À la faveur des circuits courts et du poulet fermier
Avec ces images, Guillaume Canet pousse un coup de gueule contre l’élevage intensif, et il appelle les consommateurs à prendre leurs responsabilités : « C’est parce qu’on continue à manger ce genre de poulet que cela existe, commente-t-il à son tour. Les éleveurs ne sont pas les seuls responsables ! Nous le sommes aussi ! Changeons les habitudes ! C’est parfois plus cher de manger propre et il faut que ça change !! » Et de plaider en faveur des circuits courts et du poulet fermier, parmi les mots-clés qui complètent sa publication.
Guillaume Canet est l’acteur principal du film « Au nom de la terre » d’Édouard Bergeon, attendu en septembre. Le réalisateur y met en scène l’histoire de son père, un producteur de chevreaux, qui acculé par les dettes, finit par se suicider.