Le potentiel de rendement est évalué à 85,4 q/ha pour le maïs grain (y compris semences), en baisse de 4,3 % par rapport à à 2018 où il avait atteint 89,2 q/ha.
La production atteindrait 13,01 Mt, soit +2,1 % par rapport à l’an dernier grâce à la hausse des surfaces (1,52 Mha contre 1,43 Mha en 2018). Mais la récolte est en recul de 8,7 % par rapport à la moyenne de 2014 à 2018.
Hors production de semences, le rendement du maïs grain est estimé à 87,7 q/ha (91,6 q/ha en 2018) pour une production de 12,79 Mt (12,52 Mt).

Baisse du rendement aussi en tournesol et soja
Le maïs n’est pas la seule culture d’été à avoir été impactée par la sécheresse et la canicule. Ainsi, le tournesol voit son rendement reculer de 2,6 % en un an à 22,1 q/ha. Il est même inférieur de 4 % à la moyenne quiquennale qui s’établit à 23 q/ha.
Mais la production augmente de 6,3 % sur un an, pour atteindre 1,3 Mt grâce à une augmentation de 9,2 % des surfaces à 603 000 ha. La collecte diminue toutefois de 2,1 % par rapport à la moyenne de 2014 à 2018.
Même constat en soja : les rendements sont en léger recul à 25,4 q/ha mais les surfaces sont à nouveau en progression à 163 000 ha. Le sorgho, quant à lui, voit son rendement diminuer à 50,8 q/ha, contre 53 q/ha en 2018. Les surfaces ont augmenté à 79 000 ha, contre 61 000 ha l’an dernier.
Bonnes perspectives en pomme de terre
La production est également en progression pour les pommes de terre de conservation et de demi-saison : elle atteindrait 6,55 Mt, selon le ministère de l’Agriculture, contre 5,96 Mt (+6,4 % sur un an et +2,2 % par rapport à la moyenne de 2014 à 2018). Le rendement serait en hausse de 5 % sur un an pour s’établir à 43,2 t/ha.
La production de betterave chute à 37 Mt
En revanche, les betteraves verraient leur production chuter de 6,9 % comparé à 2018, pour atteindre 37 Mt, selon les premières estimations du ministère de l’Agriculture. Si le rendement augmente légèrement, à 82,2 t/ha (81,9 t/ha en 2018 déjà marquée par la sécheresse), les surfaces ont, quant à elles, fortement reculé à 451 000 ha (–7,2 % sur un an), compte-tenu des incertitudes sur le marché du sucre.