À moins d’un mois de la fin des négociations commerciales entre producteurs, transformateurs et distributeurs, le Modef demande au gouvernement un coefficient multiplicateur pour définir le prix des produits agricoles et « imposer une baisse des marges des grandes surfaces ».

 

 

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Ce coefficient s’exercerait entre le prix d’achat et le prix de vente des denrées agricoles comme le rend possible « l’article 23 de la loi n° 2005-157 du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux qui prévoit qu’un coefficient multiplicateur entre le prix d’achat et le prix de vente des fruits et légumes périssables peut être instauré en période de crises conjoncturelles définies à l’article L. 611-4, ou en prévision pour toutes les productions agricoles », explique le syndicat dans un communiqué du 31 janvier 2022.

 

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Protéger le revenu des agriculteurs et le pouvoir d’achat

« La grande distribution et les industries agroalimentaires pillent le revenu des paysans et rackettent les consommateurs », assène le Modef. Alors que se tenait la semaine dernière un comité de suivi des négociations commerciales, réunissant des représentants de tous les acteurs de la filière agroalimentaire, le Modef demande au gouvernement « de prendre les mesures urgentes pour encadrer les pratiques des grandes et moyennes surfaces ».

 

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