Le plan de résilience promis par Emmanuel Macron qui doit être présenté le 16 mars 2022 par Jean Castex pour aider les entreprises à faire face à la hausse des charges, ne doit pas oublier les agriculteurs. Dans un communiqué du 15 mars 2022, la FNSEA demande des « réponses immédiates » pour les agriculteurs pour faire face aux « hausses successives et massives » des prix du carburant et du gaz.
Un coup de pouce supplémentaire sur le carburant
La FNSEA estime que les annonces faites par le Premier ministre concernant la prise en charge de 15 centimes du litre de carburant (à la pompe et GNR) à compter du 1er avril sont insuffisantes.
Le syndicat demande que la prise en charge soit au moins doublée, pour atteindre 30 centimes du litre, et cela avant le 1er avril car « les travaux des champs ont commencé depuis la mi-février ».
Trois mesures pour la trésorerie
La FNSEA revendique la mise en place « immédiate » de trois autres mesures :
- L’ouverture dès que possible de la campagne de remboursement de la TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) pour les achats de GNR et de gaz réalisés en 2021 ;
- Que des acomptes puissent être versés sur les consommations de 2022, « sur la base des consommations historiques des exploitations » avec une régularisation en 2023 ;
- Que le reste à charge sur le GNR agricole soit réduit de 3,86 € (situation actuelle) à 2,10 €/hl.
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La FNSEA alerte par ailleurs sur la situation inquiétante de certains producteurs en horticulture ou maraîchage fortement consommateurs de gaz.