Les chantiers ont bien avancé pendant le week-end du 14 juillet et au début de la semaine. Le but : rentrer désormais le maximum de grains avant les orages. Car c’est net, même si la qualité est encore préservée, les poids spécifiques des blés récoltés après la pluie ont baissé et passent localement sous la barre des 76 kg/hl en Bourgogne et dans le Centre.

 

Et si les teneurs en protéines sont en général très bonnes, des problèmes de germination des grains, et donc de temps de chute de Hagberg surgissent. En blé dur, ce critère de qualité décroche, notamment dans le Centre. Et en Occitanie, c’est le mitadin qui plombe les résultats pour les blés durs récoltés après la pluie.

De bons rendements

Du côté des rendements, le ministère de l’Agriculture l’estime à 70,4 q/ha pour le blé tendre, proche de la moyenne quinquennale. Sur le terrain, on parle de bons rendements autour de 70 q/ha (Rhône-Alpes, Pays de la Loire), 50-52 q/ha en Occitanie, 70-80 q/ha (Auvergne, Bourgogne, Centre, Bretagne), 80 q/ha dans le Nord-Pas-de-Calais pour les premières bennes.

 

En blé dur, les rendements s’échelonnent de 46-47 q/ha en Occitanie, à 65-70 q/ha dans le Centre. Il est à noter en Vendée, les blés de blés ont perdu jusqu’à 20 q/ha par rapport aux blés en rotation.

Ces moyennes cachent une forte hétérogénéité amplifiée cette année avec le gel du printemps et la sécheresse. Les variétés tardives ont d’ailleurs davantage souffert du coup de chaleur du mois de juin.