Lundi dernier, le propriétaire de cette exploitation de 150 hectares moissonne en fin d’après-midi sa dernière parcelle de maïs. En avançant, il découvre une longue rangée étrange. Quatorze pieds d’une plante inconnue, bien dégagés et attachés à des tuteurs, ont remplacé le maïs. L’exploitant appelle alors un de ses salariés qui se trouve au silo en train de livrer la récolte, afin de vérifier la nature de la plante. Pas de doute, il s’agit bien de cannabis.
Peur des représailles
« On a d’abord voulu les arracher nous-même, nous explique-t-il, préférant témoigner anonymement, mais on a eu peur des représailles, et on a préféré appeler les gendarmes. » Une enquête est actuellement en court. Elle devra aider à retrouver les planteurs sauvages.
Une affaire de connaisseurs
Ceux qui ont planté le cannabis ont bien pensé leur affaire. « Ces plantes ont bénéficié de l’eau de l’engrais, et en plus elles ne craignent même pas le désherbant. » Pourquoi, en effet, entretenir la terre quand on peut utiliser celle des autres ? « Les gens ne se gênent plus ! »
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