Malgré un repli estival de la production, les prix de la courgette restent timides. La faute, explique le ministère de l’Agriculture, à la canicule.
Avec 111 027 tonnes, la production de courgette a été revue à la baisse dans la dernière note de conjoncture du ministère de l’Agriculture. « Elle augmenterait de 1 % sur un an mais serait en recul de 8 % par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes », analyse le ministère. Une succession de conditions défavorables : la météo maussade au printemps a retardé...
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Avec 111 027 tonnes, la production de courgette a été revue à la baisse dans la dernière note de conjoncture du ministère de l’Agriculture. « Elle augmenterait de 1 % sur un an mais serait en recul de 8 % par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes », analyse le ministère. Une succession de conditions défavorables : la météo maussade au printemps a retardé les cultures, et la canicule estivale a dégradé la qualité.
Pas de remontée des prix
Démentant les théories économiques de base, alors que les volumes sont en baisse, le prix, lui, n’affiche pas les hausses espérées. Selon le ministère, c’est le décalage de production qui aurait rafraîchi les ardeurs des consommateurs pour les ratatouilles et autres légumes au barbecue.
Ainsi, en août, les cours se trouvent « se trouvent à peine au niveau de la moyenne de 2014 à 2018 et sont inférieurs de 4 % par rapport à la campagne précédente. ». Les exportations, en revanche, se portent bien : « De janvier à juillet 2019, le cumul des exportations de courgettes (15 591 tonnes) est en forte progression, de 24 % sur un an », souligne le ministère.