D’après les données de FranceAgriMer, la semaine caniculaire du 22 juillet 2019 a vu la collecte laitière française chuter de 1,7 % par rapport à la même période l’an passé, déjà touchée par des conditions météorologiques difficiles.
« La collecte française peine à se redresser, constate l’Institut de l’élevage (Idele). Après avoir été ralentie au premier trimestre (–2 % par rapport à 2018), elle avait retrouvé en avril son niveau de 2018, avant de trébucher de nouveau en mai (–1,6 %), probablement sous l’effet de décalage des vêlages. En juin, le rétablissement semblait en bonne voie, jusqu&rsquo...
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« La collecte française peine à se redresser, constate l’Institut de l’élevage (Idele). Après avoir été ralentie au premier trimestre (–2 % par rapport à 2018), elle avait retrouvé en avril son niveau de 2018, avant de trébucher de nouveau en mai (–1,6 %), probablement sous l’effet de décalage des vêlages. En juin, le rétablissement semblait en bonne voie, jusqu’à l’épisode caniculaire qui a provoqué une chute de la collecte fin juin ». Après avoir recollé à son niveau de 2018 entre le 8 et le 21 juillet, l’histoire semble aujourd’hui se répéter.
La Normandie et les Hauts-de-France épargnés
Lors du premier épisode caniculaire de l’année, fin juin, la collecte laitière avait chuté de 1,5 % par rapport à 2018 la semaine du 24 au 30 juin, et de 2,6 % la semaine suivante. Le Grand Est et la Bourgogne Franche-Comté avaient été les plus durement touchés avec des reculs allant de 7 à 14 % sur un an entre le 24 juin et le 7 juillet 2019.
La dernière enquête laitière hebdomadaire de FranceAgriMer révèle que la seconde vague de chaleur a de nouveau fait décrocher la collecte : –1,7 % par rapport à 2018 sur la semaine du 22 juillet. Avec un recul de plus de 8 % sur un an, c’est la région sud qui en a cette fois-ci le plus souffert (Occitanie, Provences-Alpes-Côte d’Azur). Le niveau des premières livraisons aoûtiennes n’est pas encore connu.
Seules les régions Hauts-de-France et Normandie ont vu leur collecte augmenter sur ces deux périodes (de 1 à 2 % par rapport à 2018).
Rebond espéré en septembre
« La trajectoire de la collecte dépendra de l’évolution des conditions météorologiques, expose l’Idele. Elle sera probablement au plus égale à celle de l’an dernier si la sécheresse persiste. Elle pourrait en revanche connaître une remontée saisonnière plus prononcée en septembre avec une météo plus conforme à la normale sur la seconde moitié de l’été. »
Prix du lait stabilisé, équilibration des cotations du beurre et de la poudre maigre, des indices de saisonnalité du prix du lait à la hausse entre juin et septembre, retombées de la loi agriculture et alimentation, léger tassement de l’Ipampa au début de l’été : l’Idele estime malgré tout le contexte plutôt propice à un redressement de la production… À quelques caprices climatiques près.