La Coordination rurale estime que « nous avons pris du retard sur les États-généraux de l’alimentation ». Elle attend des propositions concrètes sur les prix abusivement bas et le statut coopératif.
« J’espère que le Président va remettre l’agriculture au centre du débat », a souligné Bernard Lannes, président de la Coordination rurale, faisant suite à un entretien avec Emmanuel Macron, qui recevait les responsables syndicaux le 11 février 2019.
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« J’espère que le Président va remettre l’agriculture au centre du débat », a souligné Bernard Lannes, président de la Coordination rurale, faisant suite à un entretien avec Emmanuel Macron, qui recevait les responsables syndicaux le 11 février 2019.
« Du retard sur les États-généraux de l’alimentation »
« Nous avons prix du retard sur les États-généraux de l’alimentation. Le seuil de revente à perte, c’est une erreur ; aujourd’hui avec les promotions, cela n’apporte rien aux agriculteurs. Nous attendons l’ordonnance sur les prix abusivement bas, ce sera à nous de nous mobiliser avec les interprofessions », estime Bernard Lannes.
Le syndicat, qui « croit en la notion de coopération », a rappelé au président de la République qu’il faut « renouer avec les valeurs fondatrices du système coopératif : recherche de la meilleure rentabilité, participation effective des coopérateurs aux décisions, encadrement des filiales et transparence sur leur gestion ».
Clarifier les responsabilités
Les représentants de la Coordination rurale sont aussi revenus sur le dossier des parcelles de colza contaminées par des OGM. Le syndicat considère que « l’accord soumis aux agriculteurs victimes de cette pollution est totalement déséquilibré et dégage Monsanto de toute responsabilité en obligeant l’agriculteur à renoncer à tous recours ultérieurs. La Coordination rurale considère qu’il est impératif que les mesures de destruction et de responsabilité soient clarifiées et que les agriculteurs soient correctement indemnisés. »