« 30 % des vignobles français sont assurés, 30 % des grandes cultures, 5 % seulement en arboriculture : il faut qu’on améliore ce score », a déclaré Christiane Lambert, en visite mercredi en Ardèche et dans la Drôme. Photo : Twitter Christiane Lambert.
La présidente de la FNSEA Christiane Lambert a appelé mercredi les assureurs à offrir aux arboriculteurs une meilleure couverture des désastres météorologiques, après les récentes chutes de grêle qui ont ravagé des exploitations de Rhône-Alpes.
« On doit réfléchir à l’avenir, c’est-à-dire trouver des solutions parce qu’avec le changement climatique, ces événements se reproduiront », a souligné Mme Lambert, lors de la visite d’une exploitation sinistrée à Génissieux (Drôme).
Contenu réservé aux abonnés de La France Agricole
28%
Vous avez parcouru 28% de l'article
Poursuivez la lecture de cet article
en profitant d’1 mois de découverte à La France Agricole
(Offre sans engagement, réservée aux personnes non abonnées)
« On doit réfléchir à l’avenir, c’est-à-dire trouver des solutions parce qu’avec le changement climatique, ces événements se reproduiront », a souligné Mme Lambert, lors de la visite d’une exploitation sinistrée à Génissieux (Drôme).
« Et tout ce qui doit être fait en termes d’assurances et d’amélioration des dispositifs d’assurances doit l’être aussi », a poursuivi la présidente de la FNSEA, face à une quinzaine d’agriculteurs touchés par le violent orage de grêle et les bourrasques qui se sont abattus samedi sur leurs exploitations.
Christiane Lambert a précisé qu’une « réunion politique » des organisations professionnelles se tiendrait en septembre « pour faire une proposition d’assurance qui soit plus attractive, notamment en arboriculture ».
« 30 % des vignobles français sont assurés, 30 % des grandes cultures, 5 % seulement en arboriculture : il faut qu’on améliore ce score », selon la responsable syndicale.
Concernant les salariés agricoles et les saisonniers, désormais réduits à l’inactivité, Christiane Lambert a fustigé une « réglementation draconienne, très complexe où tout est prévu, sauf l’imprévu, à savoir l’aléa climatique ».
Présent à ses côtés, le secrétaire général de la préfecture de la Drôme, Patrick Vieillescazes, a assuré que les services de l’État agiraient « avec pragmatisme » et mettraient en œuvre des « mesures exceptionnelles » face à cette « situation exceptionnelle ».
Le recensement des dégâts, qui s’élèveront en « dizaines de millions d’euros », est toujours en cours, a indiqué le président régional du syndicat agricole, Michel Joux.
Le président du conseil régional de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez a déjà annoncé un « plan d’urgence de 5 millions en soutien immédiat pour les agriculteurs ».