Les organisations agricoles et viticoles de l’Aisne ont signé le vendredi 29 novembre 2019 à Laon, avec l’union des maires de l’Aisne et le Conseil départemental, une charte pour « mieux vivre ensemble », avec un premier volet, celui des produits phytosanitaires.
« C’est bien avant que le sujet des ZNT, zones de non-traitement, ne fasse la Une de l’actualité que nous avons réfléchi à l’élaboration d’une charte qui vise à favoriser le dialogue entre les habitants, les élus locaux, les collectivités et les agriculteurs, explique Robert Boitelle, président de la chambre d’agriculture de l’Aisne. Notre objectif est de répondre aux enjeux de santé...
Contenu réservé aux abonnés de La France Agricole
24%
Vous avez parcouru 24% de l'article
Poursuivez la lecture de cet article
en profitant d’1 mois de découverte à La France Agricole
(Offre sans engagement, réservée aux personnes non abonnées)
« C’est bien avant que le sujet des ZNT, zones de non-traitement, ne fasse la Une de l’actualité que nous avons réfléchi à l’élaboration d’une charte qui vise à favoriser le dialogue entre les habitants, les élus locaux, les collectivités et les agriculteurs, explique Robert Boitelle, président de la chambre d’agriculture de l’Aisne. Notre objectif est de répondre aux enjeux de santé publique liés à l’utilisation des produits de santé des plantes, particulièrement à proximité des habitations. »
La charte va porter en tout premier lieu, sur la mise en place d’une communication via la presse et des visites d’exploitations, pour expliquer aux habitants des communes rurales :
Le métier des 3 500 agriculteurs et 700 viticulteurs de l’Aisne ;
Pourquoi ils sont amenés à appliquer des produits phytosanitaires ;
Les bonnes pratiques liées à l’utilisation d’un pulvérisateur.
Des cellules de dialogue vont également être créées dans chaque arrondissement du département, pour répondre aux interrogations ponctuelles d’un riverain ou d’un agriculteur, et jouer le rôle de médiation en cas de désaccord.
« C’est une très bonne initiative, tout ce qui conduit au dialogue va dans le bon sens », a estimé Nicolas Fricoteaux, président du Conseil départemental. « L’attitude de chacun d’entre nous doit être à l’ouverture et au respect », a résumé Jean-Yves Bricout, président de l’USAA, Union des syndicats agricoles de l’Aisne lors de la séance de signatures.
Une première étape
« Nous nous focalisons dans un premier temps, sur les phytos, précise Christelle Lemaire, en charge du dossier à l’USAA. La charte sera ensuite étendue à d’autres aspects qui posent question comme les épandages de boues, la biodiversité ou les odeurs liées à l’élevage, par exemple. Le fil conducteur est de partager la connaissance et les points qui font débat pour apporter des réponses adaptées. »