Phytos
Le sulfoxaflor définitivement perdu ?

Dow AgroSciences estime que la proposition de définition des néonicotinoïdes adoptée par les députés aurait pour conséquence d’interdire la matière active alors qu’elle présente des différences structurelles significatives, un mode d’action et des propriétés environnementales spécifiques.
Dans un communiqué de presse diffusé le 16 avril 2018, Dow AgroSciences souhaite apporter des éléments de réponse aux débats ouverts lors de l’examen en commission du développement durable de la loi sur l’alimentation.
Un amendement en commission
Cette commission, saisie pour avis, a adopté un amendement définissant la famille des néonicotinoïdes comme « l’ensemble des produits pesticides de synthèse qui ont une action sur le récepteur nicotinique de l’acétylcholine en tant que compétiteurs de l’acétylcholine ».
« Cette proposition aurait pour conséquence d’interdire des substances agissant sur les mêmes récepteurs que les néonicotinoïdes, mais qui présentent des différences structurelles significatives, un mode d’action et des propriétés environnementales spécifiques », estime Dow AgroSciences.
Autrement dit, « cette interdiction priverait les agriculteurs de produits tels que le sulfoxaflor, au profil toxicologique, environnemental et écotoxicologique favorable. » Or, comme la firme l’a déjà précisé, « le sulfoxaflor n’est pas un néonicotinoïde ».
Renforcer les conditions d’utilisation
Dow AgroSciences ajoute qu’à « travers le renforcement des conditions d’utilisation nous espérons poursuivre un dialogue constructif avec l’ensemble des parties prenantes. Notre volonté est de continuer à proposer des solutions innovantes pour les agriculteurs, tout en répondant aux attentes sociétales et à la protection de la biodiversité. »
La firme déclare par ailleurs s’engager à promouvoir des conditions d’utilisation qui limitent les risques d’exposition des pollinisateurs, souvent au-delà de ce que prévoit l’homologation déjà très encadrée des produits.